Soviet Kitchen
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Fin de la seconde guerre, dans les rangs soviétiques, les soldats ont faim. Ils comptent sur vous et sont prêts à manger à peu prêt n’importe quoi, pour autant que ça ne les tue pas (et encore). Camarade, vous allez devoir tenter de ravitailler les troupes en leur proposant un repas ressemblant plus ou moins au menu. Si je mets un costume de traître bleu foncé, il faudrait quelque chose pour l’éclaircir, aurais-tu quelque chose de clair comme du sable ou des morceaux d’ongles ?
Soviet Kitchen est un party game coopératif qui fonctionne avec une application. Dans ce jeu culinaire décalé, vous allez devoir nourrir les soldats russes en associant des ingrédients improbables. Scannez les QR codes des cartes, envoyez les dans le hachoir à viande et voyez si le mélange se rapproche du menu. Un second service pour 1 à 6 commis de cuisine dès 14 ans.
Les goûts et les couleurs
Soviet Kitchen ne vous fera pas gagner TOP Chef, c’est certain. D’ailleurs, il n’y a aucune chance que cela vous ouvre l’appétit (à moins que vous ne souffriez vraiment d’un grave trouble alimentaire). Pas besoin non plus d’avoir le moindre talent en cuisine… Votre objectif sera d’associer des ingrédients plus ou moins comestibles pour produire un mélange d’une couleur proche de celle du menu. Il faut dire que les temps sont durs sur les champs de bataille. Alors, on fait avec ce qu’on trouve. Et cela va des patates à la grenade en passant par l’écureuil radioactif à trois bras et au sang humain… Et oui, il vaut mieux avoir l’estomac bien attaché dans l’Ex URSS !
J’ai des pneus usés, ils sont bruns foncés. Tu n’aurais pas un truc pour éclaircir un peu ? Ah mais j’ai du sable, c’est beige, ça va le faire. Puis niveau toxicité, ça passe… Au pire, on rajoutera de la vodka au prochain repas.
* Peut contenir des traces de déchets nucléaires
On fait avec ce qu’on a, camarade !
Chaque cuistot dispose de cartes avec des ingrédients et des teintes différentes. Sans pouvoir se montrer leurs cartes, les “camarades” vont devoir discuter et décrire leurs cartes pour concocter un mélange se rapprochant de celui désiré. Grace à l’application (et au hachoir à viande), il vous suffit de scanner les cartes pour procéder à la fabrication de la goulache. Il faudra donc habilement mélanger les couleurs mais aussi garder un oeil sur le niveau de toxicité de ce festin soviétique. Car à force de manger n’importe quoi, on devient n’importe qui, intoxiqué. Rappelez vous que votre but est quand même de nourrir les troupes et non de les éliminer, faute de quoi vous pourriez perdre la mission.
Le score obtenu en mélangeant les ingrédients vous rapportera des roubles (ben oui, tout travail mérite salaire…). Plus la couleur ressemblera à la commande, plus vous empocherez des roubles. Ces dernières vous permettront de progresser dans le jeu et de débloquer de nouveaux ingrédients.
* On mange d’abord avec les yeux
Passer à la moulinette
Clairement, c’est un jeu qui ne plaira pas à tout le monde. Bourré de second degré et d’humour noir, il propose vraiment un thème décalé qui m’a beaucoup fait rire. Le jeu se joue obligatoirement avec une application téléphonique au travers de deux modes de jeu : un mode campagne de 21 missions débloquant de nouvelles cartes ainsi qu’un mode challenge beaucoup plus dans l’esprit “une partie vite fait”.
* Recommandé par Lénine
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