Chronicles of Crime
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- Créateurs : David Cicurel
- Illustrateurs : David Cicurel, Matijos Gebreselassie, Mateusz Komada, Katarzyna Kosobucka
- Editeurs : Lucky duck games
Au coeur de l’enquête
Parmi les jeux que nous avons le plus joué ces derniers temps, il y a Chronicles of Crime. Sorti cet automne après un kickstarter réussi, c’était pour moi l’un des jeux les plus attendus de cette fin d’année. Autant vous dire que quand j’ai eu la chance de le recevoir pour le tester, j’ai fait des bonds de joie. Chronicles of Crime, c’est un jeu coopératif d’investigations policières (jusque là rien de sensationnel puisque je vous avais déjà présenté le jeu Sherlock Holmes Detectives conseil il y a peu). Ce qui le différencie de tous les autres jeux d’enquête, c’est son mariage parfait entre la technologie et le jeu de plateau. Je sais que ce n’est pas le premier, les Unlock avaient déjà parfaitement réussi le pari. Néanmoins, c’est la première fois que l’équilibre des deux est aussi parfait. Chronicles of Crime, c’est donc un Clueddo 2.0 avec une expérience de jeu inédite. Je vous détaille tout ça, suivez moi !
L’enquête 2.0
Comme je vous le disais, Chronicles of Crime propose une manière de jouer réellement innovante. Ici, pas de livre d’enquête ou de pions à déplacer, tout se fait via une application sur smartphone et des QR codes. Dans ce Clueddo 2.0, vous allez pouvoir vous déplacer à travers les quartiers de Londres, interroger les suspects et témoins à propos d’indices récoltés, examiner ceux-ci et les faire expertiser par des scientifiques mais également visiter les scènes de crime en 360° ! Tout se fait grâce à des QR code qu’il vous suffira de scanner avec l’application. On est donc complètement plongé dans l’enquête et l’immersion est vraiment bien réussie. Pas de longues pages de règles à lire, ici tout est intuitif. La mise en place se fait au fil du jeu et l’application est vraiment une pure réussite (fluide, efficace, agréable et sans aucun bug). Pour commencer une partie, il vous suffira de sélectionner l’un des scénarios repris dans l’application. Il y en a 6 de disponibles à l’achat du jeu ( dont 1 tutoriel et une campagne de 3 enquêtes). Vous vous en doutez, tout comme pour SHDC, vous ne réaliserez qu’une seule fois chaque enquête mais à l’inverse des autres jeux à expérience unique, le matériel pourra être réutiliser et se transformer au fil des enquêtes. De nombreuses enquêtes sont en effet disponibles au téléchargement sur l’application. Et deux extensions sont annoncées avec un autre lieu et une autre époque (telle que Los Angeles dans les années 50).
Le mobile du crime
De manière plus concrète, après un rapide briefing du commissaire vous voila à la tête d’une sombre enquête. A vous de choisir par quoi commencer : vous rendre sur la scène de crime pour scruter les indices, demander l’avis du médecin légiste ou interroger des témoins. Au fil de la progression dans le jeu vous aurez accès à de nouveaux lieux (définit sous forme de lettre) mais également des personnes (correspondant à des numéros) et différentes sortes d’indices. Passez tout au scanner et n’oublie aucun détail !
Le plateau de jeu permet vraiment de visualiser les différents éléments de l’enquête et de créer les liens entre les différents personnages. Evidemment votre objectif est de faire toute la lumière sur l’affaire à résoudre. Une fois que vous avez l’impression d’avoir tout compris et de connaitre le coupable ainsi que le mobile du crime il vous suffira de retourner au commissariat pour répondre aux questions de clôture d’enquête.
Le crime n’attend pas !
Un autre point fort du jeu c’est sa dynamique. Le paramètre temps a été rajouté dans l’application pour que chaque action (déplacement, interrogatoire, visite d’une scène de crime etc) vous coûte du temps. Le temps s’écoule donc durant la partie selon votre manière de jouer. En plus de cela de nombreux événements arrivent durant la partie tels qu’un nouveau meurtre, un attentat ou une arrestation. J’aime beaucoup que l’histoire ne soit pas figée et cela rend la partie encore plus intéressante. Personnellement je trouve que c’est quelque chose qui me manquait dans un SHDC (qui pouvait parfois devenir un peu long et plat). L’application est vraiment utile pour ce type de mécanique de jeu. Une partie dure entre une 60 et 90 minutes. Nous avons déjà joué 5 parties et nous avons toujours pu finir la partie dans les temps. Toutes les enquêtes n’ont pas le même niveau de difficulté ce qui permet de s’adapter selon les joueurs y participant.
Chronicles of Crime, mon coup de coeur ludique
Je pense que vous l’avez compris, Chronicles of Crime a vraiment été un gros coup de coeur pour moi. Nous l’avons d’ailleurs testé avec différents amis et tous ont adhéré à 100 %. Je sais que certains lui reproche d’être trop attaché à un téléphone. Certains sont plutôt réfractaires au mélange ludique et numérique. Mais pour ma part c’est vraiment une belle réussite. Les intrigues sont bien ficelées, ni trop simples ni trop compliquées. Bien que les parties soient assez longues (minimum 60 minutes) on ne voit pas le temps passer. L’application permet de rythmer la partie tout en laissant le temps de la réflexion. Et contrairement à un Sherlock Holmes Detective conseil on reste libre sans avoir l’impression d’être un peu perdu et abandonné. En bref c’est un jeu qui a dépassé mes espérances et j’ai hâte de découvrir les extensions.
Il y a quelques temps, je vous avais présenté un jeu qui avait révolutionné notre ludothèque et nous avait complètement rendu accro, je parle bien entendu de Chronicles of Crime. Un jeu d’enquête collaboratif et interactif où tout s’articule autour de QR codes à scanner. Si vous ne voyez pas de quoi il s’agit, je vous invite de tout coeur à palier à ça en lisant cet article de présentation. Une fois les premières enquêtes terminées (fournies avec la boîte de jeu), nous avons dévoré toutes celles proposées sur l’application. On était donc impatients de voir sortir les extensions. Et vous l’avez certainement compris (si ce n’est avec le titre), aujourd’hui je vais vous parler de l’une d’entres elles : Noir (c’est noir…).
Les heures sombres d’Hollywood
On quitte donc le Londres du 21e siècle pour plonger dans les polars hollywoodiens des années 50. En tant que détective privé, n’espérez pas trop compter sur l’aide de la police, celle-ci est totalement corrompue. Pas d’explications de la scientifique, pas de précisions du médecin légiste, vous ne pourrez compter que sur vous !
Pour mener votre enquête, vous aurez 4 nouveaux mécanismes de jeu à votre disposition. Des actions que vous pourrez appliquer tout au long de la partie sur les personnages ou sur les lieux (corruption, filature, effraction ou force). Certaines actions vous coûteront du temps, d’autres de l’argent mais toutes pourraient avoir de lourdes conséquences si elles sont utilisées sans réflexion préalable. Faites attention à vos arrières car la mafia rôde et la police n’est jamais loin.
Vous allez donc devoir jouer des coudes, faire couler les pots de vin, vous faufiler par effraction, user de persuasion et vous planquer en filature.
Tous les moyens sont bons
Avec cette nouvelle extension, vous allez donc devoir résoudre 4 nouvelle enquêtes, rencontrer une trentaine de nouveaux personnages, visiter 15 lieux et jongler avec un tas de nouveaux indices. En plus de tisser des liens entre les faits et les personnages, vous devrez également prendre le temps et l’argent en considération. Car, dans les années 50, tout s’achète, ou presque !
Mettez donc vos intuitions au diapason, votre esprit en mode polar et résolvez ces sombres affaires avec brio. Et surtout n’oubliez pas, tous les moyens sont bons !
Scandales, Mafia, corruption…
Cette première extension a totalement réussi son pari et propose non seulement une ambiance radicalement différente de la boîte de base, mais aussi une nouvelle manière de jouer. Les illustrations sont canons et la petite bande son complète vraiment bien l’atmosphère du jeu. Les dialogues du jeu ainsi que les différentes intrigues sont dans le thème et les parties toujours aussi riches. On vient de terminer la deuxième enquête et c’est toujours avec le même plaisir que je ressort la boîte de la ludothèque.